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Emile Duclaux
Le savant citoyen (Alain Cayre)
Nous remercions M. Alain Cayre, professeur de sciences économiques et sociales au Lycée Emile Duclaux, pour son autorisation à publier dans ce bulletin Le savant citoyen. En voici la première partie, la seconde et dernière sera pour le Bulletin 2022.
Le savant citoyen
Seule la vérité est révolutionnaire (Antonio Gramsci)
Mariage d'Emile Duclaux
- Né à Aurillac le 25 juin 1840, Émile Duclaux est le fils d’un huissier de la ville. Jeune homme brillant, il est admis à l’École normale supérieure en 1859 ; il y fait sa scolarité jusqu’en 1862. Il enseigne la chimie à la faculté des sciences de Clermont-Ferrand à partir de 1867. Il était resté lié à l’un de ses professeurs, Charles Briot (1817-1882), dont l’une des filles avait épousé un condisciple de Duclaux, Éleuthère Mascart. Mais Briot avait une autre fille, « Mademoiselle Mathilde », dont Duclaux demande la main à son « cher maître » le 16 mai 1873.Professeur d’université et collaborateur du grand Louis Pasteur, Émile Duclaux a alors 33 ans. Il trouve ici un ton candide et charmant qui fait de cette lettre en gants beurre frais un chef-d’œuvre de délicatesse. Donnant du « Monsieur et cher maître » à son professeur, Duclaux commence par une phrase d’anthologie :
- « La démarche que je tente en ce moment n’est pas de celles que l’on fait d’ordinaire soi-même, mais il me semble inutile de mettre un indifférent dans la confidence d’un secret qui m’est si cher et si doux, et je viens moi-même vous prier de vouloir bien m’accorder la main de Mademoiselle Mathilde. »
Emile Duclaux
Physicien, chimiste et biologiste français, né à Aurillac (Cantal, France), le 24/06/1840. Son père est huissier près le tribunal d'Aurillac, sa mère tient un petit commerce d'épicerie. Études au collège d'Aurillac, puis au Lycée Saint-Louis à Paris.
1859 Reçu en même temps à l'Ecole polytechnique et à l'Ecole normale supérieure, choisit l'Ecole normale.
1862 Devenu agrégé de sciences physiques, il entre, comme agrégé-préparateur, dans le laboratoire de L. Pasteur, à l'Ecole normale supérieure. Il participe aux expériences que Pasteur met au point pour invalider la théorie de la génération spontanée et en 1863 publie une note : Sur la germination des corpuscules qui existent en suspension dans l'atmosphère. 1863-1865 Durant trois étés accompagne D. Gernez et Lechartier à Arbois (Jura), où L. Pasteur a entrepris des expériences sur le vin.