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Vie du Lycée oct-nov 2016
En dehors des cours, le CDI
(Centre de Documentation et Information)
offre la possibilité de participer
à de nombreuses activités.
- Divers clubs sont en fonctionnement cette année :
- Club mangas (bandes dessinées) - 2 fois par semaine
- Club Jeu de Rôle – 2 fois par semaine
- Club UNESCO
- Club Astronomie (nouveau !) - 2 fois par mois
- Club Cinéma et Club Journal - en projet.
- Les concours littéraires sont reconduits cette année
- Concours de poésie « Graines de poètes » 16ème édition-
- Concours de nouvelles « A vos plumes » 17ème édition
- Coup de Cœur des 3e et 2nde
- Prix des lecteurs du Lycée Emile DUCLAUX 5ème édition.
Un livre sur le lycée Emile Duclaux
Ouvrage à paraître début 2015 Le Lycée Emile Duclaux . Ce beau livre, grand format à l’illustration abondante, est édité et diffusé par l’association du foyer socio éducatif Maison des lycéens. Une souscription est ouverte. Pour plus d’informations, pour lire ou imprimer le bon de souscription cliquer sur ce lien…
Déjà plus de 100 souscripteurs !
Duclaux Time novembre 2013
Edito
Avé lecteur ! Nous reprenons le journal du lycée, mon illustre collaboratrice et moi-même, à la suite de notre regretté Samuel Bataille, parti loin de nous faire ses études. Ce numéro est un coup d’essai, nous l’avons ouvert à toutes les propositions d’articles, de tous les élèves, de toutes les classes. Il se veut le plus ouvert possible, et vos réactions nous intéressent, nous aussi bien que les rédacteurs d’articles.
Dans ce numéro du Duclaux Times, nous vous proposons donc des articles sur le lycée à proprement parler, la présentation des concours du CDI et une présentation d’un projet par M. Valentin. Les artistes se retrouveront également dans les rubriques lecture, arts, cinéma ( Hugo, tu nous as sauvé la vie ) et la rubrique intitulée pompeusement par mes soins « La revue de Paris » où on publie tous vos textes, aussi incongrus soient-ils ! J’en profite aussi pour passer une annonce ( je fais ce que je veux, de toute façon, c’est moi l’éditrice ) pour la rubrique musique, inexistante pour le moment par manque de journalistes mélomanes. Pour les passionnés de langues ( sans mauvais jeu de mots ), Adrian vous propose un article espagnol-français, ce qui est toujours intéressant ! En espérant que cela vous plaise, et si ça ne vous plait pas, continuez à acheter notre journal quand même, parce que nous sommes pauvres et sympathiques.
Margot Roucan
Remise des prix "A vos plumes" 2014
Mai 2014
Remise des prix du concours de nouvelles
du lycée Emile Duclaux
"A vos plumes"
Francis de Margot Roucan
Francis
J’aimerais bien vous raconter mon histoire. C’est important. Aucun de nous n’a jamais fait cela. C’est bien, je pense.
Hier, comme tous les jours, j’ai fait neuf heures de route. Sans sortir de mon camion. Pour livrer des légumes. C’est toujours le même train-train. Je charge, je pars, je décharge, je repars. Pas toujours les mêmes routes, mais je ne profite jamais du paysage. Ça ne m’intéresse pas, de toute façon.
On part le matin. À six heures, d’habitude. Je ne suis pas du matin. Je ne l’ai jamais été. Je craque en soulevant le poids des légumes, mais bon, je n’ai jamais eu les moyens de me faire masser. Ni un kiné. Il ne me prendrait pas.
L'oubli de Coline Golz
L’oubli
« Regarde comme le ciel est devenu blanc. Il va sûrement neiger, aujourd’hui. »
Pas de réponse. Comme d’habitude, il n’est pas très bavard. Elle reste devant la fenêtre, bien droite, sans prendre conscience du temps qui passe, de la vie qui s’écoule lentement. Elle a toujours aimé regarder par la fenêtre, se demander où toutes ces personnes vont, comment est leur vie, pourquoi ils paraissent si confiants, aussi. Elle se focalise sur la sensation du regard de Charles dans son dos. Il n’y a que de cette manière qu’elle se sent exister. Elle se retourne, et lui sourit. Charles lui rend gentiment son sourire, et s’en va dans le salon.
L'apatride de Eva Marteau
L’apatride
Comme d’habitude, ce fut dans une précipitation électrique que nous nous mîmes à nouveau en chemin. Nous dégringolâmes tous dans un immense fracas. Il fallait partir au plus vite, fuir : la route nous tendait une fois de plus ses longs bras sinueux. Il n’y avait plus de place pour nous ici, comme à peu près partout ailleurs.
Un sentiment de déjà vu accompagnait ma course, peut-être étais-je déjà passé par là autrefois… Peut-être l’avais-je oublié au fil des années... Peut-être était-ce à cet endroit même que j’étais né, qui sait ? Cela fait si longtemps que je parcours ce monde, l’éternité sans aucun doute. J’ai vu tant de pays, tant de régions, tant d’hommes, de femmes, d’enfants, d’existences, d’arbres, de paysages, de fleurs, de grains de sable, d’hivers et de printemps. Tant de fois j’ai admiré le soleil se lever, qui parfois dans son éveil chaud et coloré, mettait fin à la vie de celui qui, comme moi, fuyait.