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Témoignage d’élève. (Marie VIALA Elève de Terminale S3 en 2012)
La vie au lycée Emile Duclaux, en terminale... Comment ? Déjà la troisième année ici ? Impossible, ça ne peut pas être passé aussi vite. Et pourtant, si, plus qu’un an ici, l’an prochain il faudra quitter l’enceinte rassurante du lycée, se lancer dans le grand saut dans le vide du « post bac ». Ça me fait bien un pincement au cœur, de me dire que dans quelques mois, je passerai les épreuves du baccalauréat, pour ensuite partir, qu’au mois de septembre prochain je ne monterai pas les marches du grand escalier de l’entrée en pestant que je voudrais bien avoir quelques mois de vacances en plus. Joli paradoxe d’ailleurs que le mien, toujours en train de râler que je n’ai pas envie d’aller en cours, que je veux juste rester chez moi et dormir, je n’ai pourtant aucune envie de quitter le lycée.
Il faut bien dire que, malgré tous les dérangements occasionnés par les travaux, une des cours inaccessible, le self dans la salle Lacoste où l’on avait l’habitude d’assister à des conférences et autres remises de prix, l’impossibilité l’an dernier de passer par l’entrée principale, malgré tout ça, on s’y attache, à ce lycée. Ses vieilles pierres, ses murs majestueux de vieux château, son air de Poudlard lorsque la neige recouvre toits et cours en hiver... Il est beau, aucun doute là dessus. Et quand, comme moi, on est interne, il est facile de s’y attacher encore plus. Avec tout ce temps qu’on y passe, il devient vite comme une seconde maison, on s’amuse à chercher la fenêtre de sa chambre depuis la cour, on remarque qu’elle est située à la verticale d’une salle où on a cours le matin, l’envie nous prend de traverser le plafond pour retourner se coucher... Alors d’accord, les professeurs donnent parfois un peu trop de travail, d’accord, les salles sont fraîches en hiver, quand le chauffage ne suffit pas à empêcher l’air froid de traverser les vitres, mais tout de même, on n’a pas envie de partir. Peut-être est-ce pour cela que l’on revoit si souvent d’anciens élèves en visite, venus observer les changements, venus retrouver l’atmosphère de leurs années lycée temps où trouver le chemin le plus court de la salle de classe à son casier était devenu un automatisme tellement leurs pieds connaissaient par cœur le sol, les couloirs, les escaliers ?
Au fond, une fois qu’on a été élève ici une première fois, on le reste toute sa vie. Quand un adolescent se plaint des cours, on lui répond souvent qu’il ne sait pas de quoi il parle, que les années « lycée » sont les plus belles et qu’il ferait mieux d’en profiter. A Duclaux, on a bien envie d’y croire...
MarieVIALA
ElèvedeTerminaleS3 en 2012